La première pandémie de l’ère de l’Anthropocène n’aura épargné rien ni personne. Ce que des décennies de promotion de la notion de développement durable ont échoué à accomplir, la propagation du virus l’a réalisé en un clin d’œil. Cette expérience vécue collectivement de la vie au sein d’un monde au rayon d’action réduit, aux contacts sociaux minimaux et à une consommation limitée, a également engendré un bouleversement spectaculaire des mentalités. Elle a apporté un éclairage nouveau sur les relations que l’architecture entretient avec le territoire, qu’il soit urbain ou rural, entre les espaces intérieurs et extérieurs, le domicile et le lieu de travail/étude, l’environnement construit et la nature. En référence à « How will we live together? », titre de la Biennale Archittetura de cette année, l’exposition « Homes for Luxembourg » interroge ces dualités. Sara Noel Costa de Araujo (Studio SNCDA) présente la genèse et le développement du pavillon luxembourgeois lors d'une conversation avec Nikolaus Hirsch, directeur artistique du CIVA.
Réservations (cliquer ici).
L'installation modulaire de la Sale d'Armi (Venise) a été conçue par la commissaire Sara Noel Costa de Araujo (Studio SNCDA) pour le LUCA Luxembourg Center for Architecture et en collaboration avec la revue d’architecture Accattone. Y sont examinées et explorées des façons d’habiter réversibles et qui permettent d’entrevoir un mode de réaffectation des terres considérées en tant que nouveaux bien communs urbains, propices à de nouvelles formes de convivialité.
Les contributeurs à l’exposition sont issus de nombreuses disciplines : architectes, artistes, écrivains, urbanistes, photographes, designers, ingénieurs, curateurs, chercheurs, écologistes, juristes, etc.
