Une collection de partitions graphiques et textuelles à pratiquer en marchant
« Walking from Scores » est une collection d'une centaine de partitions verbales et graphiques par des artistes, des collectifs, des compositeurs et compositrices sur la marche, l'écoute et la production sonore dans l'espace urbain. Le projet explore la relation entre la sphère esthétique et le quotidien, les dynamiques du son et de l’écoute dans l’espace urbain et les frontières (poreuses) entre artiste et public.
Entrée gratuite. Réservation obligatoire (cliquer ici).
Partitions et instructions par Peter Ablinger, Milan Adamčiak, G. Douglas Barrett, Elena Biserna, Blank Noise, George Brecht, Cornelius Cardew, Stephen Chase, Seth Cluett, Philip Corner, Viv Corringham, Bill Dietz, Amy Dignam, David Dunn, Haytham El-Wardany, Esther Ferrer, Simone Forti, Francesco Gagliardi, Jérôme Giller, Oliver Ginger, Anna and Lawrence Halprin, David Helbich, Christopher Hobbs, katrinem, James Klopfleisch, Milan Knizak, Alison Knowles, Bob Lens, Ligia Lewis, Alvin Lucier, Gilles Malatray, Walter Marchetti, ILand/Jennifer Monson, Max Neuhaus, Alisa Oleva, Michael Parsons, Ben Patterson, Mathias Poisson, Anna Raimondo, Pheobe riley Law and Jez riley French, Paul Sharits, Mark So, Standards, Nicolas Tardy, Davide Tidoni, Ultra-red, Manfred Werder, Franziska Windisch |
« Walking from Scores » explore la relation entre la sphère esthétique et le quotidien, les dynamiques du son et de l’écoute dans l’espace urbain et les frontières (poreuses) entre artiste et public, à partir de deux prémisses : un intérêt pour la marche, envisagée comme une pratique relationnelle et comme une tactique d’interaction avec le milieu urbain ; une interprétation des partitions graphiques et textuelles comme des catalyseurs d’actions, des invitations à l'action ouvertes à tout le monde.
Le titre est une variation sur « Working from Scores », un texte initialement publié en 1990 dans lequel Ken Friedman introduit la notion de « musicalité » dans les arts plastiques en interrogeant les notions d'« authenticité », d’« intention » et « signification » et en interprétant l’œuvre d’art comme un ensemble d'instructions permettant une constellation d'exécutions différentes. En embrassant cette ouverture, le projet repose sur la reproduction, la distribution et la réactivation de la collection en prenant des formes spécifiques à partir d'une réflexion sur la géographie de l'événement.
Le CIVA accueille une sélection d'une soixantaine de partitions réalisées par 50 artistes et collectifs interdisciplinaires, ainsi qu'un un atelier pour remettre en acte la collection collectivement dans le contexte (environnemental, institutionnel, social...) autour du musée.