Dans le cadre de l'exposition pre-architectures, Sébastien Marot présente son livre Prendre la clef des champs - Agriculture et architecture qui explore deux pratiques complémentaires de domestication qui émergèrent il y a environ 10 000 ans : agriculture et architecture. Dans le contexte contemporain d’impasse écologique, aucune réflexion sensée ne pourra se développer sur le futur de l’architecture et de l’agriculture tant qu’elles ne seront pas reconnectées et fondamentalement repensées en conjonction l’une avec l’autre.
Prendre la clef des champs - Agriculture et architecture consiste en 56 courts chapitres, ordonnés en 8 parties thématiques. Ils composent une jurisprudence d’idées, d’épisodes ou de repères susceptibles de charpenter la réflexion sur le lien entre agriculture et architecture et son évolution dans l’histoire. Cette récapitulation historique essaie de synthétiser, en quatre grands dessins panoramiques les directions concurrentes que la dialectique ville/campagne, agriculture/architecture semble pouvoir prendre aujourd’hui.
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Tout au long de sa longue carrière de chercheur, Sébastien Marot s'est intéressé aux théories architecturales contemporaines, au design urbain et à l'aménagement paysager, un intérêt qui s'est récemment concentré sur les zones rurales. En 2019, il a été commissaire de l'exposition Taking the Country's Side : Agriculture et architecture pour la Triennale d'architecture de Lisbonne. Il est actuellement professeur à l'École d'architecture de Paris-Est et donne des cours en tant que professeur invité à l'École polytechnique fédérale de Lausanne et à la Harvard Graduate School of Design, où il participe à un programme sur la conceptualisation et le design des espaces ruraux.
Il a été rédacteur en chef de la revue Le Visiteur et, depuis 2010, il est rédacteur en chef de Marnes: documents d'architecture. Il est également l'auteur d'un grand nombre de publications dédiées à la réflexion critique sur l'urbanisme et la ville, comme Sub-Urbanism and the Art of Memory (AA Publications 2003), traduit en plusieurs langues, et la réédition du légendaire manifeste d'Oswald Mathias Ungers et Rem Koolhaas The City in the City : Berlin, A Green Archipelago (Lars Müller 2013).
