À l’époque du tracé de cette vieille rue de Schaerbeek, il est probable que les campagnes où se pratiquait notre agriculture étaient plus riches en biodiversité que la ville qui s’étendait.
Un siècle, quelques remembrements et beaucoup d’épandages plus tard, rien n’est moins sûr. Il ne serait pas surprenant que ce petit jardin de soixante mètres carrés accueille plus d’espèces d’insectes que de nombreux hectares d’agriculture d’aujourd’hui. La ville plus riche en biodiversité que la campagne, c’est la triste réalité d’aujourd’hui. Le souhait des propriétaires est d’attirer ici le plus grand nombre de scarabées, papillons, lucioles, sphinx, … Ils ont ainsi rassemblé dans un mouchoir de poche le plus possible de petits milieux : friche, sous-bois, murs de pierres sèches, mare… Une certaine soif de nature sauvage.